A Melk, un déporté subtilise des bâtons de dynamite oubliés et fait sauter les tenders des locomotives. Dans le kommando de Ravensbrück qui fabrique des cartouches de DCA, une jeune Française place une boulette de cheveux dans la tuyauterie des machines à poudre, bloquant les engrenages. Un poète à bout de forces est maintenu en vie par ses compagnons d'infortune au péril de la leur. Et, à Vilna, le cri de cette petite fille, enfin libre, que sa mère fit taire pendant les quatorze mois qu'elles passèrent dans une cachette souterraine: Maman, je peux pleurer maintenant ?